Privé - Victor Hugo, Paris
187 m2
Cet appartement Parisien est la quintessence des décors éclectiques aux consonances littéraires signées avec liberté. Subtilité des matières et des couleurs, association harmonieuse des genres, sans se soucier des modes, tels furent les maîtres-mots de l’architecte pour rythmer la rénovation de cet appartement Parisien. Dans ce décor qui rappelle celui d’un cabinet de curiosités où cohabitent des objets d’art hétéroclites, on retrouve un travail d’architecture d’intérieur très inspirant!
Intuitif, Fabrice Ausset a dessiné les pièces de mobilier, il a acheté, souvent commandé au fil de ses recherches, des pièces uniques ou des séries limitées. Certes, l’architecte d’intérieur est maître des lieux, et sait ce qu’il veut. Son oeil, son goût sûr, il les affirme et les défend comme une éthique. Ce sixième sens en matière de décoration, il le met au service de cet exercice de style. Le résultat est cette alchimie délicate, obtenue par un jeu subtil de matières rares et de mélanges de couleurs, dans un écrin reconfiguré par des murs et des plafonds déplacés pour sublimer le décor. Maîtrise du goût et aisance de la conception donnent le ton si particulier à ce décor éclectique, luxueux et unique.
L’ entrée se colore d’un revêtement contrasté en résine vert Véronèse.
Signature Murale où s’affiche une grande photographie, Electric cinema IX noir et blanc de Tom Fecht, Galerie Downtown Paris.
La console Skeleton en plateau de marbre et montants en cèdre s’impose en création originale de Fabrice Ausset, édition Philippe Hurel.
Porcelaines japonaises émaillées noires de Hyeyong Kim, Galerie Downtown Paris., Majestueuse lampe Giova de Gae Aulenti.
Fixée au plafond, l’applique Pipe en tube acier flexible d’Herzog et De Meuron.
Le sol au décor en diabolo est en marble Bardiglio Bleu, joints noirs.
Sous le plafond spectaculaire aux allures de tableau cinétique dessiné par Fabrice Ausset et composé de 1700 pièces de bois collées, le salon fait son show.
Au sol, le tapis sur mesure Darkbeam reprend le décor du plafond en 4 tons de gris et noir.
Le revêtement mural en résine grise ardoise cirée donne un aspect minéral aux parois.
Aux courbes du banc en inox gonflé à l’air Silverwing de Fabrice Ausset édité par Pouenat, répond la géométrie de la table basse Webwood en pin d’Oregon brossé, empalée sur un pied en marbre statuaire décentré dessinée par Fabrice Ausset, édition Philippe Hurel.
La pièce est séparée de l’entrée par un poêle en acier patiné noir des années 50 chiné aux puces, adossé à un pan de mur gainé de cuir tressé noir signé Charles Schambourg.
Vase géant en céramique ajourée, dessiné par Doriana et Massimiliano Fuksas, édité par Officina Alessi.
Fauteuils en tube de Gae Aulenti et lampe Noguchi.
Paire d’assises basses, André Dubreuil.
En toile de fond, sur le panneautage de pin, trône Strange, un triptyque de l’artiste cubain Ernesto Leal, réalisé spécialement pour la pièce. Il répond aux chaises graphiques One4Star de Konstantin Gcric, édition Magis et à la table Blackstorm en Inox fumé laqué noir et tubes de plexiglas rétro-éclairés, dessinée par Fabrice Ausset. Au sol est posée la lampe Mirror Ball Floor de Tom Dixon. Applique murale en bois, Little ship d’Eske Rex, Galerie Maria Wettergren Paris. Console de Mark Brazier Jones.
Ambiance grise et noire sur un sol en résine blanche, avec quelques touches de couleur apportées par les murs et le mobilier. Suspensions Mirror Ball Silver de Tom Dixon et fameux tabourets, Tam Tam rouges d’Henri Massonet.
Univers chaud/froid avec des camaïeux de rose et bleu des murs, dans lequels s’insère une paroi de verre cloisonnant une spectaculaire salle de bains en onyx pommelé miel.
Au dessus du lit, dessins de l’artiste danois Eske Rex, Galerie Maria Wettergren Paris.
Bureau plat d’André Dubreuil, sculpture fer soudé, Roberty 2 de Michel Anasse, Galerie Thomas Fritsch Paris.
Chaise de bureau pivotante en cuir et acier chromé LC7, Le Corbusier.
Vase Spaghetti design de Gaetano Pesce, en résine translucide jaune - Edition Fish Design.
Photo Série Nature’s Naked Loveliness de David Lachapelle.
